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Interviews
Publié le 10.08.2023 à 16:07

Nous souhaitons démarrer le chantier Shared Space en 2026 au plus tard

Monsieur le bourgmestre, vous êtes engagé dans la politique locale depuis plus de six ans maintenant, d’abord comme conseiller communal et, depuis juillet, en tant que bourgmestre. Certaines motions que vous avez proposées lorsque vous étiez dans l’opposition n’avaient pas obtenu la majorité des voix de l’ancien conseil communal. Allez-vous relancer ces projets ? Si oui, quels sont ceux qui vous tiennent particulièrement à coeur ?

Revendiquer quelque chose en tant que membre de l’opposition pour ne pas la réaliser une fois que l’on fait partie de la majorité ne serait pas très conséquent ! Nous avons, par exemple, l’intention de filmer et de retransmettre en direct – puis en différé – les séances du conseil communal. Nous le ferons en ligne, dès cet automne. Nous avons également prévu d’introduire une aide communale pour l’installation d’une pompe à chaleur, de panneaux solaires thermiques et de panneaux photovoltaïques, comme nous l’avions proposé déjà en 2020.

Quels sont les projets entamés par votre prédécesseur et que vous souhaitez achever en priorité ? Le shared space ?

Malheureusement, nous avons dû constater que depuis un an et demi, plus aucun bureau d’études ne travaillait sur le projet du shared space. Nous sommes actuellement en train de préparer une soumission pour trouver les bureaux d’études (architecte, génie technique etc.) qui feront avancer le processus de planification pour pouvoir commencer le chantier en 2026 au plus tard. Nous souhaitons également mettre en oeuvre rapidement des mesures de protection contre les cRues et nous travaillons à la réouverture de la brasserie « An der Eech ».

Que signifie, pour vous, le fait de gérer une commune prospère comme Leudelange sans opposition politique ? Plus de facilité et de flexibilité à faire passer les projets ou auriez-vous préféré une forte opposition pour avoir un avis différent sur les sujets ?

Je souhaite d’abord remercier nos électrices et électeurs pour la confiance qu’ils nous ont exprimée lors des élections communales. Les neuf membres du conseil communal forment une équipe et chacun travaille activement sur différents dossiers, ce qui nous permet de profiter de l’expérience de tout le monde. Tous les projets d’envergure seront discutés en détail lors des conseils communaux et nous voulons promouvoir davantage la participation citoyenne, p. ex. en impliquant les riverains en cas de réaménagement de leur Rue.

Le ressort « logement » vous a été attribué. Ce thème est particulièrement sensible pour nos concitoyennes et concitoyens, vu le prix de l’immobilier qui n’a cessé de grimper ces dernières années. Que proposez-vous aux jeunes de Leudelange qui souhaitent acquérir, un jour, leur propre logement sur le territoire de la commune ?

Comme annoncé dans notre programme électoral, nous souhaitons construire des logements abordables autour de la place du Lavoir. Les habitantes
et habitants de Leudelange seront prioritaires. Le PAG et le règlement sur les bâtisses seront adaptés, afin de corriger des points faibles et en vue de permettre l’installation de « Tiny Houses » sur le territoire de la commune. Nous souhaitons que cela soit également possible sur des terrains déjà construits. Nous soutenons par ailleurs toute autre forme d’habitat alternatif, telles que les colocations et les logements intégrés.

Vous serez candidat sur la liste du parti démocratique (DP) aux élections législatives en octobre. Vous restera-t-il assez de temps à côté de vos fonctions de bourgmestre pour accepter un éventuel mandat en tant que député ?

Actuellement, le mandat de bourgmestre de Leudelange est un mi-temps. J’exerce donc, en parallèle, mon métier d’ingénieur-conseil en bureau d’études. Bon nombre de décisions ayant un fort impact au niveau communal sont prises au niveau national, comme p. ex. les projets de mobilité ou encore les finances communales. Une commune ayant un représentant au sein de la Chambre des députés a donc plus d’influence au niveau national et c’est un « plus ».