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Interviews
Publié le 24.01.2024 à 15:32

Landart 2023

 

L’artiste Yannick Tossing a organisé le 5 et 6 septembre 2023 le traditionnel Landart à Leudelange dans la forêt dont l’entrée se situe au croisement Rue de la Forêt / Rue Ehs. Ici une parcelle est dédiée pour tous les projets du Landart.

Pour cette édition, l’idée du projet était de travailler le plus possible avec des matériaux naturels. Pour créer cette « pomme », les participants ont pris des lattes en bois et une peinture à la base d’eau. Le socle a été stabilisé par une croix en bois qui fut fixée de chaque côté du cadre. Une fois que le socle a été construit, les participants ont aidé à construire la forme de la sculpture. Les lattes ont été fixées avec des vis. La dernière étape était la peinture, qui a été appliquée avec des pinceaux et des bombes aérosols.

La sculpture représente un côté en bonne santé (partie blanche de la pomme) et une partie malade (partie orange), pour représenter l’éphémère de la vie et de la nature. La pomme qui pourrit a été un symbole de la vanité depuis des centaines d’années dans l’art.

Interview avec l’artiste et responsable du Landart 2023 Yannick Tossing

Qu’est ce qui vous a poussé à entâmer une carrière dans le domaine des beaux arts?

Après avoir fini mes études secondaires dans une section artistique, j’ai réalisé que l’art me plaisait beaucoup et donc j’ai décidé de continuer ce parcours lors de mes études universitaires, ainsi que pour ma carrière professionnelle. Ce qui m’a également motivé était la liberté d’expression dans ce domaine.

Quelle est votre spécialisation?

Ma spécialisation est le collage de photographies argentiques et les sculptures dans un cadre de la déformation d’objets quotidiens. La déformation de sculptures est liée à mon sujet de recherche universitaire, dans laquelle j’ai mis en lien la déformation avec des pathologies physiques et psychiques.

Qu’est ce qui vous a plu concernant le Landart?

J’aime bien travailler manuellement. Le Landart est souvent un peu plus brut par rapport à mes sculptures en impression 3D. De plus, un défis se crée lors du choix de l’emplacement de l’oeuvre, tel que l’intégration au lieu naturel.

A part des sculptures, vous réalisez aussi d’autres oeuvres? (tableaux)

Pour l’instant je suis surtout spécialisé dans la création de collages de photographie. Donc je combine les photos que j’ai prises pendant mes voyages avec des éléments un peu plus abstraits pour en créer une sorte de « mémoire visuelle ».

En moyenne, combien de fois par an vous êtes sollicité pour un projet type Landart ou similaire?

Vu que je travaille encore pour la Galerie d’art « Kamellebuttek » et en tant que professeur en arts plastiques à Redange, je ne fais pas plus que 3 projets similaires par an.

Quels sont les artistes internationalement reconnus que vous admirez?

Le street artist portugais Bordalo II et Daniel Arsham.

Quelle a été jusqu’à présent votre plus grosse oeuvre/sculpture?

En taille, je dirais que mon installation à l’expo collective « De Vëlosbuttek » à Schifflange et une fresque pour la « Open Air Gallery » Clervaux étaient les plus grandes oeuvres. L’installation était toute une chambre de 4 x 6 m avec un plafond de 2 m 70 cm de haut. La fresque à Clervaux mesurait 3 m de haut et avait une longueur de 6 m.

Quels sont vos défis encore à réaliser?

J’aimerais créer encore plus d’oeuvres murales. J’ai souvent assisté à des projets similaires, mais à présent, j’ai juste décoré 3 ou 4 murs avec mes oeuvres personnelles.