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Interviews
Publié le 22.03.2023 à 09:59

Le Leudelangeois Pit Van Rijswijck se place deuxième au « World Marathon Challenge »

 

Le Leudelangeois Pit Van Rijswijck a participé au « World Marathon Challenge » et s’est hissé au deuxième rang ce qui est un vrai exploit. Le « World Marathon Challenge » se distingue des autres courses. Il se compose de sept marathons qui se déroulent durant sept jours sur sept différents continents.

Qu’est-ce qui vous a motivé à participer au « World Marathon Challenge » ?

« J’essaie toujours de courir des nouvelles courses, je n’aime pas les routines. Courir sur les différents continents m’a donc aussi toujours ,tenté. Il y a quelques années j’ai découvert cette course, mais je ne me suis jamais inscrit. En 2020 mon père a eu le diagnostic d’un globlastome (cancer du cerveau) et est décédé endéans quelques mois. J’ai vu que les choses peuvent changer vite et je voulais soutenir la recherche contre cette maladie incurable. Je me suis donc inscrit et j’ai lancé « Running Against Cancer ».


Quelle est votre impression de ce marathon assez exceptionnel ?

« J’ai vécu une semaine inoubliable avec des participants sympathiques. C’est une preuve supplémentaire que le sport peut unir les gens. L’humain peut aller plus loin qu’il pense. Le mental joue beaucoup plus que le physique. Notre planète est plus petite que ce que nous pensons dans notre quotidien et les problèmes du voisin sont en réalité aussi les nôtres ».

Quelle étape était la plus éprouvante durant le « World Marathon Challenge » ?

« Le marathon le plus dure était évidemment celui en Antarctique. Les conditions métrologiques (neige, glace, vents de plus de 50 km/h, température ressentie < -20 °C) font qu’il faut investir plus d’énergie. Le plus dure de toute la semaine était le lendemain de ce premier marathon. On passait de -20 à +25 °C en moins de 24h et un soleil très fort ».


Avez-vous déjà participé au Marathon de New York, de Boston ou au « Inca Trail Marathon » qu’on qualifie de plus dur du monde ?

« J’ai couru le marathon de New York en 2014. Le parcours n’est pas plat et il y a beaucoup de vents. Ce n’est certainement pas le parcours pour battre des records, mais il y a d’autres marathons qui sont bien plus dures ».


Qu’est-ce qui vous a poussé à trouver du goût à ce sport ? Pourquoi pas par exemple le football ou le tennis ?

« J’ai toujours joué au football. A l’université je ne voulais pas chercher un nouveau club et j’ai commencé à courir. La course à pied présente beaucoup d’avantages par rapport à d’autres sports. En une heure on arrive à faire déjà un bon entraînement. On peut pratiquer la course à pied à n’importe quel moment et partout. L’organisation au quotidien est évidemment plus facile ainsi ».

Depuis quand courez-vous des marathons ?

« Depuis 15 ans ».

Selon vous, quel est le marathon le plus difficile auquel vous avez participé ?

« C’est difficile de dire, comme les conditions ne sont jamais les mêmes. J’ai une fois couru un marathon dans une prison, ça faisait 22 tours, il faisait 30 degrés et on courait le long d’un mur en béton de 6 mètres de hauteur. Sur la distance de marathon c’était peut-être le plus dur ».

Quelles sont les marathons auxquels vous aller prochainement participer ?

« Je n’ai encore aucune idée. J’ai investi 2 ans dans ce marathon et je n’ai pas eu le temps de réfléchir ce qui se passera après ».